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Élections législatives : Faut-il s’inquiéter pour son épargne ? Nos convictions pour les trois prochains mois - PICTET AM
17/7/2024
L’annonce de la dissolution par le Président de la République a provoqué une forte baisse du marché des actions et l’accroissement de la prime de risque de la France sur le marché obligataire. Mais tout semble finalement rentrer dans l’ordre. Panique injustifiée ?
L’incertitude politique est toujours perçue négativement en bourse. On a pu le voir ces dernières semaines à la Bourse de Paris. Heureusement, l’horizon semble enfin s’éclaircir. Passage en revue des opportunités offertes par le marché des actions.
Le pire n’est jamais certain
Bonne nouvelle ! La Bourse de Paris a rebondi lundi 1er juillet au lendemain du premier tour des élections législatives (+1,09% en clôture). Trois raisons à cela :
- Les résultats de dimanche dernier sont conformes aux sondages. Le RN est en tête mais, sauf surprise de dernière minute, il ne devrait pas être en mesure d’obtenir la majorité absolue en siège. Par conséquent, au-delà des turpitudes institutionnelles que cela peut engendrer, il est probable qu’il n’y aura pas de grands chamboulements au niveau de la politique économique.
- Même si le RN obtient la majorité absolue, il n’aura pas d’autre choix que de rentrer dans le rang. La situation financière de la France est mauvaise. Cela laisse peu de marge de manœuvre au prochain gouvernement. Il mettra peut-être en œuvre dans un premier temps des mesures symboliques de soutien au pouvoir d’achat –comme la baisse de la TVA sur l’énergie – mais il devra rapidement proposer un programme de baisse des dépenses pour faire diminuer le déficit. Le gouvernement actuel prévoit un déficit à 5,1% du PIB cette année – parmi les plus élevés de l’UE. Ce sera certainement un peu plus d’après un rapport du Sénat du 12 juin. Selon nos estimations, il faudra, au bas mot, trouver entre 10 et 15 milliards d’euros d’économie en deuxième partie d’année pour renouer avec une trajectoire de déficit crédible. Les mesures dispendieuses n’ont pas leur place dans un environnement budgétaire aussi dégradé.